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Ce qu'il est Ce qu'il n'est pas
Foire Aux Questions
Oui, ce site :
1) est là pour fournir à quiconque cherchant des cours (ou des renseignements) liés aux maths à partir du BAC un outil de recherche supplémentaire, bien moins complet mais plus rapide que les moteurs de recherche classiques (et éviter aussi d'avoir un bookmark de quelques mètres de long en concentrant plein de liens utiles en quelques pages) ;
2) comporte pour l'instant en très grande partie des liens vers des documents francophones, puiqu'il existe déjà, en anglais en tous cas, des sites de maths très utiles ;
3) a été arbitrairement organisé (pour ce qui est des sections Licence et Maîtrise) selon les enseignements qui ont eu lieu à l'Institut Fourier (Grenoble I) durant les années 1997/2000, simplement car c'est là et à cette période que l'auteur de ce site y a suivi son cursus ; (auteur qui est d'ailleurs encore étudiant, plus en maths « pures » qui plus est, et qui demande donc vraiment votre indulgence et vous convie à faire toute remarque constructive)
4) voudrai aussi permettre :
a) de faire connaître plusieurs façons de faire et de penser les mathématiques : l'auteur de ce site ne croit pas du tout que les ressources référencées ici soient suffisantes pour apprendre, mais elle permettent de s'ouvrir des horizons nouveaux, tant au niveau des thèmes que des façons de les présenter (que ce soit par écrit ou au contraire par évocation méthodes pédagogiques qui ne peuvent s'enfermer dans des livres). L'auteur de ce site entends ainsi fournir un (très modeste) espace d'information supplémentaire quant à ces différentes façons de voir et d'enseigner les maths...
b) la création et la mise en ligne de livres (d'introduction ou au contraire spécialisés) de bonne qualité, éventuellement sous le copyright (ou copyleft !) de leur(s) auteur(s), mais en tout cas gratuits.
mais par contre ce site :
1) ne prétends ni ne cherche à être exhaustif ;
2) reflète certainement, par certains aspects d'organisation notamment, la subjectivité de son auteur et ne revendique ainsi aucune autorité : ses utilisateurs sont donc conviés à exercer leur esprit critique quant au contenu du site et des documents référencés ;
3) n'engage en rien l'Institut Fourier ;
4) (son auteur) ne peut être tenu responsable des propos (mathématiques ou extra-mathématiques) tenus par les auteurs auquels il est fait lien ;
5) ne cherche en aucun cas à s'approprier le travail d'autrui, mais à le mettre en valeur ;
6) ne sera mis à jour que de temps en temps et non pas tous les jours ;-))
Une courte réflexion sur le « libre accès à la connaissance » (Thomas Sauvaget, webmestre, 21/01/01).
On entend souvent dire que l'Internet peut « révolutionner l'accès aux connaissances ». Bon, alors, je crois que ça peut en tous les cas être utile si on définit des objectifs clairs et pas trop démagogiques, aussi je vais essayer d'être un peu critique.
L'expression « libre accès » peut être comprise de (au moins ?) deux façons : tout d'abord, il y a l'accès « physique » à l'Internet. De nos jours, cela concerne une part relativement faible de la population mondiale. Donc de ce point de vue là, on tombe en fait sur un des différents aspects des inégalités sociales dans le monde, au même titre que l'accès à l'eau potable ou aux soins. Il est donc clair que, dans ce contexte, la création du présent site n'est pas suffisante !
Cela étant, le second sens que l'on peut donner à « libre accès » est celui lié à la notion d'intelligibilité : est-ce accessible, compréhensible par tous ceux qui voudront comprendre ? (ces gens là faisant donc partie de ceux qui y ont déjà un accès physique.)
Pour cela, voyons qui va fréquenter ce site. Il y a, a priori, deux catégories d'utilisateurs : ceux qui ont trouvé ce site par hasard et ceux qui cherchaient vraiment un site de ce genre. ;-)
On pourrai peut-être alors scinder cette deuxième catégorie en deux sous-catégories : ceux qui viennent pour apprendre par goût, et ceux qui viennent pour apprendre par nécessité (du type « je cherche des documents qui m'expliquent facilement tout ce que je dois savoir comme ça c'est moins dur et je réussi mes examens pour obtenir mon diplôme ».)
En fait, bien sûr, je pense que ce n'est pas aussi simple,et qu'il y a (ou il y a eu) un peu des deux chez presque tous le monde :
- chez les étudiants bien sûr (il faut bien avoir un travail un jour, même si on est passionné par ce qu'on apprend),
- chez certains chercheurs qui « doivent » publier pour prétendre à tel poste ou telle distinction honorifique,
- chez « l'honnête homme» qui est quand même, quelque part, un peu fier de lui parce qu'il sait ceci ou cela.
Mais bon, un des buts de ce site est d'essayer de participer à montrer un visage des mathématiques qui ne soit pas strictement « scolaire », i.e. à ce que l'on ne fasse pas des maths uniquement par nécessité !
Quant à ceux qui ont trouvé ce site par hasard, il sera question d'arriver à leur donner non pas le goût des mathématiques (il est tout à fait légitime de ne pas les aimer), mais l'occasion de chercher à mieux cerner ce que c'est, à découvrir des facettes des maths auxquelles ils n'avaient pas eu accès avant. Je crois en effet que, pour ce qui est des activités intellectuelles, on doit pouvoir dire pourquoi on aime ou pas certaines choses, et que cela suppose de se faire un peu violence pour vraiment connaître les points de vue autres que le sien.
Pour finir, voici deux citations :
« Le monde mathématique ressemble beaucoup à une ville, une ville immense, dans laquelle les lois de l'échange ne sont pas toujours bien définies. On s'y insère sans toujours la dominer, et en y vivant, on la fait vivre. Elle est bâtie avant notre arrivée, et on n'apprendra jamais tout ce qu'elle contient, mais chacun de nous sait que beaucoup oeuvrent dans l'anonymat pour que les circuits de distribution et d'information y soient efficaces, et que certains veillent sur sa mémoire, préservent ses monuments, alors que d'autres la font visiter, et d'autres y bâtissent de nouveaux édifices, souvent digne d'intérêt, et plus rarement de superbes monuments. Certaines gens réhabilitent de vieux bâtiments et d'autres les regardent faire... Mais comme il est bien connu, il faut de tout pour faire un monde. »
Rached Mneimné (Maître de Conférences à Paris VII - Denis Diderot. Ceci est un extrait de la préface des Eléments de géométrie , éditions Cassini, 1997.)
« Le risque de fermeture (culturelle) existe en deux sens différents. Il y a d'abord le risque déjà longuement commenté à propos de la télévision, celui de la « culture McDo ». Et puis il existe un risque plus spécifique au Web, celui que certains internautes tombent dans une espèce de trou culturel, où ils s'enfermeraient en suivant uniquement les liens hypertextes des sites qu'ils ont déjà vus. Le Web favorise des phénomènes de renforcement au profit de cultures extrêmes, dont il devient difficile de s'échapper. Mais je crois qu'il faut faire confiance à l'esprit humain. »
Tim Berners-Lee (Créateur du World Wide Web. Ceci est un extrait d'une interview publiée par le magazine La Recherche de Février 2000.)